Le "leasing social", lancé en décembre 2023 par le président Emmanuel Macron, proposait une location avec option d'achat (LOA) à moins de 100 euros par mois pour les citadines électriques, et 150 euros pour les familiales (hors assurance et entretien), sans apport initial, et pour trois ans renouvelables une fois.
Face au succès de cette opération, l’Élysée a annoncé, ce lundi, la fin du leasing social pour cette année. 50.000 personnes vont donc en profiter. Arthur, 22 ans, sera l’un des bénéficiaires. Il vit dans les Yvelines et fait 80 kilomètres de trajet chaque jour pour travailler. Ce leasing social a été une aubaine.
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"J'ai transmis mon dossier et on m'a dit que j'étais éligible"
"Une voiture neuve en électrique, ce n’était pas forcément dans ma gamme de prix. Ma thermique me suffit amplement pour faire les trajets que je fais, mais au niveau de l'essence, ça commençait à coûter cher. Je suis directement allé en concession, j'ai testé plusieurs voitures, j'ai transmis mon dossier et on m'a dit que j'étais éligible", rapporte Arthur au micro d’Europe 1. Ce dernier devrait recevoir sa voiture en juin prochain.
Devant l'afflux de demandes, toutes ne sont pas disponibles dès maintenant. Les constructeurs ont essayé de mettre un maximum de véhicules à disposition, à commencer par Stellantis qui regroupe Peugeot, Citroën, Fiat ou Opel. "On a amené les gens à se poser la question et à oser basculer dans l'électrique, ce qui n'aurait peut-être pas été fait sans cette communication massive autour du leasing électrique", déclare Sandrine Bouvier, directrice de la mobilité électrique du groupe, au micro d’Europe 1.
Stellantis aura fortement contribué au dispositif avec 30.000 commandes à la fin janvier. Et comme ses concurrents, à commencer par Renault, le groupe se prépare déjà au leasing social version 2025.