Bac 2018 : "Les élèves en retard à cause d'un problème de transport seront acceptés jusqu'à une heure après le début de l'épreuve"

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Jean-Marc est en charge de l'organisation du bac 2018 qui compte 750.000 candidats, 75.000 correcteurs et 4 millions de copies. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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Ugo Pascolo
Jean-Marc Huart, le numéro deux du ministère de l'Education nationale chargé de l'organisation du baccalauréat 2018, tente de rassurer les candidats quant à un éventuel retard dû à la grève SNCF.
INTERVIEW

"On est sur le pont pour que tout se passe bien". Invité d'Europe 1 Week-end dimanche, Jean-Marc Huart, chargé de l'organisation du baccalauréat 2018 et numéro deux du ministère de l'Education nationale, fait le point à moins de 24 heures du début de la première épreuve : la philosophie. 

Un bac pendant la grève. "Ce qui est vraiment important, c'est que le bac se passe de la manière la plus satisfaisante possible pour permettre aux candidats de réussir", rappelle Jean-Marc Huart au micro d'Europe 1. En plus du stress naturel causé par cette institution, les lycéens doivent également composer avec la grève SNCF que l'intersyndicale a refusé de suspendre pendant les épreuves. "Il y a une mobilisation extrêmement importante des services de l'Education nationale et de la SNCF pour permettre aux candidats d'arriver dans les conditions les plus favorables possibles", tente de rassurer le bras droit de Jean-Michel Blanquer.

Les candidats acceptés jusqu'à une heure après le début des épreuves. "Les élèves en retard à cause d'un problème de transport seront acceptés jusqu'à une heure après le début des épreuves. Concrètement, pour l'épreuve de philosophie qui commence à 8 heures, ils pourront être acceptés jusqu'à 9 heures sans difficulté", martèle Jean-Marc Huart. "La majorité des candidats se trouvent à proximité de leur centre d'examens et n'a pas à utiliser les transports en commun", déroule-t-il.

Quant à savoir si un élève en retard à cause de la grève SNCF pourrait bénéficier d'une rallonge de temps pour finir son épreuve, le spécialiste retrouve la novlangue du ministère : "A ce stade, les épreuves se terminent à l'heure, mais en cas de circonstances exceptionnelles, on regardera au niveau national ce qu'il en est".