Que faire des vélos épaves ? Dans les rues de Bordeaux, la multiplication du nombre de cyclistes a donné également naissance à l'apparition de vélos abandonnés dans les rues. Un cadre tordu, mangé par la rouille, une roue en moins... Des vélos épaves, ces cyclistes bordelais en croisent régulièrement. "Parfois, il n'y a plus de place dans le centre-ville pour garer son vélo. Mais il y a des vélos sans selle ou sans roues qui sont là. En tout cas, ça bloque des places pour se garer", regrette une Bordelaise au micro d'Europe 1.
"Quand je vois que c'est un vélo qui est là depuis longtemps, on lui a piqué les roues, la selle, je me dis que je peux m'accrocher dessus et puis voilà", explique de son côté un autre cycliste face aux manques de stationnement dans le centre-ville.
"On a des agents mobilisés"
Les vélos épaves sont de plus en plus nombreux. Les repérer et les retirer prend du temps, le tout avec un coût non négligeable pour la collectivité. "Puisqu'il y a de plus en plus de vélos dans Bordeaux, il faut avoir des places. Quand on voit un vélo qui est abandonné, ça donne un sentiment d'insécurité et de malpropreté. Donc effectivement, on a des agents qui sont mobilisés en permanence, sans compter le travail des agents de proximité pour faire les repérages, la police municipale qui va accompagner les agents sur le moment où on va enlever ces vélos-là, toute une chaîne d'agents de la ville et de la métropole qui sont mobilisés. Donc c'est un coût pour la collectivité", insiste Marc Etcheverry, adjoint au maire de Bordeaux, en charge de la sécurité.
En 2022, un peu plus de 500 vélos épaves ont été récupérés. Un nombre qui devrait être multiplié par deux en 2024.