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Bretagne : à Guingamp, les médecins cubains attendus de pied ferme

Sandrine Prioul / Crédits photo : Arnaud Le Vu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min

Face à la situation extrême, les services hospitaliers des Côtes-d'Armor attendent avec impatience l'arrivée de médecins cubains. Ces derniers, souvent envoyés au quatre coins du monde pour venir en aide à des populations vulnérables, aident désormais les pays riches. Selon les organisateurs du projet, il ne manque que la signature d'Emmanuel Macron pour valider leur arrivée.

Et si les services hospitaliers en souffrance par manque de personnel trouvaient leur salut dans la médecine cubaine ? À Guingamp, dans les Côtes-d'Armor, on attend avec impatience l'arrivée des médecins cubains. Le département manque de toutes les spécialités . Mais avant de pouvoir les voir à l'œuvre ici en France, le projet doit être encore accepté par Emmanuel Macron. 

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Car d'habitude, l'État cubain envoie ces médecins payés par La Havane aux quatre coins du monde, comme à Haïti, au Brésil ou encore dans des villages reculés d'Afrique, le tout pour des missions de longues durées. Mais voilà que ces bataillons de la santé se rendront désormais en Bretagne pour lutter contre les déserts médicaux dans la région

"On a les plus grands déserts médicaux de France"

"Les médecins cubains ont une spécificité, c'est qu'on les forme à intervenir très rapidement. Jusqu'à présent, ils intervenaient dans les pays du Tiers-monde ou lors de catastrophes naturelles. Mais depuis quelque temps, ils viennent dans des pays comme l'Italie où il y a pu suffisamment de médecins qui ont été formés", explique au micro d'Europe 1 Michel Le Magoarou, juste avant son départ pour Cuba. 

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"Ici, en Bretagne, on a les plus grands déserts médicaux de France. On est dans une situation qui ressemble à celle de la Seine-Saint-Denis pour l'éducation", poursuit-il. À en croire les porteurs du projet, il ne manque plus que la signature du président de la République sur un décret pour valider cette collaboration singulière. Et déjà, certains imaginent qu'après l'hôpital de Guingamp, c'est la médecine de ville qui sollicitera ces brigades cubaines. 

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