Après deux années d'absence en raison de la crise du Covid-19, la Braderie de Lille est de retour ce week-end. 2:23
  • Copié
Lionel Gougelot (à Lille), édité par Laura Laplaud , modifié à
Après deux années d'absence en raison de la crise du Covid-19, la Braderie de Lille est de retour ce week-end. Le plus grand et le plus célèbre des marchés aux puces d'Europe dans lequel vous pourrez certainement trouver la perle rare. Mais préparez-vous, comme l'a annoncé la maire de Lille, Martine Aubry, "ça va sentir la moule, la frite et le pipi !"

Après deux ans d'absence, en raison du Covid-19, elle fait son grand retour. Elle, la Braderie de Lille, "revient" comme l'indique son slogan officiel. Cette brocante est la plus grande et la plus célèbre des marchés aux puces d'Europe. Elle s'étendra sur 80 kilomètres de trottoirs à travers la ville.

braderie1 (1)

La Braderie de Lille a débuté ce vendredi.
Crédits : Lionel Gougelot/Europe 1

L'événement pour trouver la perle rare

La Braderie de Lille est incontestablement le royaume de la chine, de la musique à tous les coins de rue. Sur place, des effluves de "moules frites" et de la bière qui coule à flots. En officialisant le retour de l'événement cet été, la maire de Lille Martine Aubry avait prévenu : "Ça va sentir la moule, la frite et le pipi ! Ceux qui ne l'aiment pas quittent la ville ou ferment leurs fenêtres"

C'est aussi ça la Braderie de Lille. Pour ces deux jours qui prolongent un peu les vacances, Jacques Richir, l'adjoint en charge de l'événement, s'attend à une fréquentation record. "On s'attend à une grande édition entre 2 et 3 millions de personnes. Il y a une très grande attente de cette braderie, une très grande demande de bradeurs, on aura près de 8.000 exposants", indique-t-il.

braderie2 (1)

S'immerger dans une ambiance festive

"On fait plein dans tous les domaines, tous les hôtels sont plein, des cars viennent de l'extérieur, les trains spéciaux aussi sont plein. Et en plus, on va avoir un temps assez beau, doux. Les choses se présentent au mieux. On sent bien que tous les indicateurs sont au beau fixe", se réjouit-il.

Au-delà de l'aspect festif, cette braderie, c'est aussi un concept qui correspond de plus en plus aux préoccupations de l'époque : acheter pas cher, donner une seconde vie aux objets. En ces temps de pouvoir d'achat en berne, on peut s'attendre à de belles empoignades de marchandage entre les chineurs et les bradeurs ce week-end.

Par ailleurs, il a été demandé aux restaurateurs de rester modéré sur les tarifs des "moules frites" et de ne pas dépasser une quinzaine d'euros par portion.