L'actrice Catherine Jacob était l'invitée de Laurent Mariotte dans l'émission de ce dernier sur Europe 1, La Table des bons vivants. Incollable en cuisine, l'actrice semble avoir un avis bien tranché sur ce qui fonctionne ou non derrière les fourneaux. Et pour cause, ses grands-parents s'occupaient de tout chez eux, au point qu'ils n'avaient plus besoin d'aller se fournir chez l'épicier du coin pour subvenir à leurs besoins alimentaires. Une connaissance de la terre et des produits dont Catherine Jacob a hérité et qu'elle a su cultiver.
Des autodidactes
"Mes grands-parents ont connu deux guerres mondiales", explique Catherine Jacob. "Ils s'en sont pris plein la tête. Et ils ont appris à se contenter de peu, d'un simple petit ragoût de lapin caché sous la poussette pendant plusieurs jours d'exode pour trouver refuge." Une cuisine simple et rurale dont ils ont dû s'accommoder.
Ce sens de la débrouille induit par une situation de crise les a poussés à cultiver leur propre nourriture dès qu'ils ont pu. Les routes avaient été coupées, le rationnement avait créé une absence de vivres qu'ils ont appris à contourner et surtout qu'ils n'ont plus jamais voulu connaître. "Mon grand-père avait deux gros potagers parce que tout avait été bombardé. Moi, je n'ai jamais vu mes grands-parents acheter une botte de poireaux. Tout était fait maison. Et il y avait les lapins. Il y avait des poules", raconte Catherine Jacob.
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L'actrice se souvient donc des "confitures maison", du "beurre de la ferme d'en face", du "lait qu'on allait chercher avec le petit pot en émail" en face aussi. "Ma grand-mère adorée faisait tout elle-même." Un mode de vie de plus en plus prisé par de nombreux Français, soucieux de ce qu'ils consomment.