La date butoir pour tous les non-vaccinés en France. À partir du 24 janvier, les cinq millions de personnes concernées qui ne disposent donc pas d'un schéma vaccinal complet ne pourront plus accéder aux restaurants, bars, ni prendre le train ou encore l’avion. Il faudra présenter un certificat de vaccination ou de rétablissement pour avoir accéder à ces loisirs soumis au pass vaccinal. Une mesure contraignante qui a pour but de forcer la main aux derniers réfractaires à la vaccination, mais qui ne suffit pas à convaincre tout le monde. Europe 1 a rencontré des Français qui vont perdre l'accès aux loisirs lundi.
Vouloir attraper le Covid plutôt que de se faire vacciner, la nouvelle tendance
À 50 ans, Véronique n’est pas vaccinée et ne compte pas faire les injections dans les prochains mois. Elle est prête à vivre avec ces nouvelles contraintes. "Le restaurant, on peut commander et manger chez soi, on peut faire des fêtes conviviales avec ses amis...", affirme-t-elle au micro d'Europe 1. "Je fais beaucoup de télétravail et de communication individuelle donc ça ne pose aucun souci pour le moment", ajoute Véronique.
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Patrick, retraité de 65 ans, a reçu, lui, les deux premières injections, mais il refuse de recevoir la troisième dose. Une forme pour lui de s’opposer aux dernières décisions du gouvernement. Ces nouvelles restrictions l’agacent, mais ne le feront pas changer d’avis. "Pour prendre le train, c'est gênant. J'avais un voyage de prévu, j'ai dû le décaler", regrette le retraité. "Mes loisirs vont être réduits, mais il me reste le jardin et je regarderai un peu plus la télé. C'est quelques contraintes, mais on peut y faire face", assure Patrick.
L’un comme l’autre l’affirment, ils sont déterminés à ne pas compléter leur schéma vaccinal. Véronique avoue qu’elle espère presque attraper le Covid-19, pour ne pas avoir à se soucier du pass vaccinal.