À Marseille, le décompte macabre se poursuit. Plus de 48 heures après l'effondrement d'un immeuble au 17 rue Tivoli, six corps ont été retrouvés sous les gravats. Et ce mardi matin, une centaine de marins-pompiers se relaient pour espérer trouver des survivants, même si les chances s'amenuisent au fil des heures.
"C'est notre mission. Nous sommes là pour ça avant tout", confient les pompiers devant les journalistes, qui veulent encore garder un espoir. Pour y arriver, la progression est méthodique. Les secours sont aidés au milieu des décombres par un grutier qui retire les gros morceaux de bétons et de pierre.
Une recherche ciblée
Une fois le passage plus ou moins dégagé, les sauveteurs arrivent ensuite derrière et avec des chiens, avec des sondes pour affiner leurs recherches et retirent le reste des gravats à la main, cette fois pour préserver au maximum les chances des potentiels survivants en dessous.
"On a concentré l'action des recherches sur ce qui était les locaux de sommeil et donc les chambres, parce que ça s'est passé la nuit et donc on a retrouvé des victimes à cet endroit-là", explique au micro d'Europe 1, le capitaine de frégate Pascal, commandant de l'opération de secours.
"On a terminé d'explorer cette zone et donc là, maintenant, on soulève les gravats et on cherche à nouveau sur les autres pièces (les pièces de vie comme les salons ndlr) de ces appartements qui sont plus proches de la chaussée", poursuit-il.
Solidarité marseillaise
Mais au lendemain de la découverte de six corps dans les décombres, les drapeaux de la mairie de Marseille sont en berne. La solidarité continuent elle aussi de s'organiser un peu partout, avec des recueils de dons qui seront organisés pour les délogés, dans les mairies de secteur ce mardi, alors que plus de 200 personnes ont dû être déplacées après l'effondrement, préventivement.
Bonne nouvelle néanmoins, certains d'entre eux, dont les appartements sont situés en périphérie de la zone de sécurité, pourraient peut-être regagner leur domicile expliquait dimanche soir le commandement des pompiers sur place, si les conditions de sécurité sont réunies.