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«C'est une avancée énorme» : un nouveau système permet d'écarter 450 profils inquiétants de la Petite enfance et l'Aide sociale

Mathieu Priore . 1 min

Un progrès possible grâce à un tout nouveau système de vérification. Mis en place avec la loi Taquet de 2022 et expérimenté depuis 2024 dans six départements, il a permis d'écarter plus de 450 personnes considérées comme dangereuses et qui avaient postulé pour exercer dans le secteur de la petite enfance.

Un chiffre qui fait froid dans le dos : plus de 450 personnes considérées comme dangereuses et qui avaient postulé pour exercer dans le secteur de la petite enfance ont été écartées, grâce à un nouveau système de vérification expérimenté depuis 2024 dans six départements français.

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Mis en place avec la loi Taquet de 2022, ce système a analysé des centaines de profils de la Petite enfance et l'Aide sociale. 

"C'est une sécurité pour tout le monde"

Car auparavant, une association devait vérifier par elle-même le casier judiciaire de la personne qu'elle l'engageait, une mesure chronophage qui ralentissait la procédure administrative. Maintenant, avec ce nouveau système, les professionnels et les bénévoles des secteurs de la petite enfance doivent envoyer une attestation d'honorabilité.

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Désormais, on peut vérifier si la personne a un casier judiciaire ou si elle a été auteur d'infraction sexuelle ou violente. Un gain de temps et de sécurité pour Pierre-Alain Sartou, directeur général de la CNAPE, la principale fédération des associations de protection de l'enfance.

"C'est une avancée énorme et ça confirme qu'on avait véritablement besoin de ce système automatisé", se réjouit-il. "C'est une sécurité pour les associations qui se disent "parmi mes collègues, dans les équipes, il y a des personnes autour de moi, elles sont toutes honorables." Et également "pour les parents", souligne le directeur général de la CNAPE, qui rappelle "qu'ils ont aussi le droit de savoir que leur enfant est en sécurité."

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Les associations reconnaissent parfois faire appel à des gens sans vérifier leurs antécédents pour combler le manque de personnel, mais bonne nouvelle, le gouvernement vient d'étendre le dispositif à 23 départements et souhaite le généraliser d'ici la fin de l'année.