C'est un coup de gueule contre une énergie qui n'a, selon lui, "rien d'écologique", contrairement à ce que ses promoteurs défendent. Dans Le Figaro, vendredi, Stéphane Bern critique vertement les éoliennes et ceux qui la portent aux nues. L'animateur d'Europe 1, qui officie dans Historiquement vôtre, tous les jours de 16 heures à 18 heures, récidive au micro de Romain Desarbres dans Europe Midi. Selon lui, "les Français sont vent debout" contre cette éléments qui "détruisent la nature et les paysages".
"Bobos" contre "ruraux"
"Les Français n'en peuvent plus de ces éoliennes qui détruisent le patrimoine, qui tuent les oiseaux, la LPO le dit, et c'est une véritable supercherie puisqu'on fait croire que c'est écologique, alors que ça ne l'est pas du tout", Stéphane Bern. "Je croyais qu'il fallait lutter contre l'artificialisation des sols et ça donne une électricité encore une fois intermittente, qui coûte cher et qui n'est pas décarbonée contrairement au nucléaire."
Surtout, Stéphane Bern voit dans cette question de l'éolien un facteur de division chez les Français. "On est en train de fracturer une nouvelle fois la société française, qui n'a pas besoin de ça. Elle est fracturée entre les bobos parisiens ou les citadins et les ruraux. Vous savez, c'est facile quand vous êtes dans un joli appartement parisien de dire 'ce sont des ruraux, des bouseux, on va leur mettre des éoliennes, c'est bon pour l'écologie'. En réalité, pourquoi ils ne la prennent pas chez eux, sur la butte Montmartre ?"
Un "en même temps" sur les éoliennes ?
Pour porter ce combat contre les éoliennes, Stéphane Bern a alerté le couple présidentiel. Sans succès ? "Brigitte Macron a dit que j'étais une sorte de 'Don Quichotte qui partait en guerre contre ces nouveaux moulins à vent' et le Président me dit 'oui, mais…'" sur ce sujet, déplore-t-il. "C'est le 'en même temps', j'ai l'impression." Le gouvernement a pourtant durci, avant l'été, les conditions d'implantation de ces éoliennes sur le territoire. Pas suffisant, visiblement, aux yeux de Stéphane Bern.
Je croyais qu'il fallait lutter contre l'artificialisation des sols et ça donne une électricité encore une fois intermittente, qui coûte cher et qui n'est pas décarbonée contrairement au nucléaire