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CGT et "gilets jaunes" à Paris : 30.000 manifestants selon le syndicat, 18.000 pour la préfecture de police

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La CGT et des "gilets jaunes" ont défilé ensemble dans les rues de Paris.
La CGT et des "gilets jaunes" ont défilé ensemble dans les rues de Paris. © ALAIN JOCARD / AFP

30.000 manifestants ont défilé mardi à Paris selon la CGT, lors de la journée de mobilisation contre la politique d'Emmanuel Macron. Comme dans toute la France, des "gilets jaunes" se sont joints au cortège. 

Quelque 30.000 personnes, dont de nombreux "gilets jaunes" , ont manifesté mardi à Paris pour l'augmentation du pouvoir d'achat et la justice fiscale à l'appel notamment de la CGT , selon le comptage de ce syndicat, la préfecture de police dénombrant de son côté 18.000 manifestants. Partie place de l'Hôtel de Ville, la manifestation est allée jusqu'à la place de la Concorde.

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14.000 personnes selon le cabinet Occurence. Le cabinet Occurrence, mandaté par un collectif de médias dont l'AFP, a pour sa part comptabilisé 14.000 participants à ce défilé entre l'Hôtel-de-ville et la Concorde. Lors de sa dernière mobilisation dans la capitale, le 14 décembre, la CGT avait dénombré 15.000 manifestants (6.000 selon la police) dans la capitale.

"Une journée de réussite", estime Philippe Martinez. "Aujourd'hui c'est un succès qui en appelle d'autres", s'est réjoui le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, voyant dans la fermeture de la Tour Eiffel, dont les salariés ont répondu à l'appel à la grève du syndicat, le symbole "d'une journée de réussite". 

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"Il y a beaucoup de 'gilets jaunes' et c'est plutôt une bonne chose. Les revendications communes, on les a, elles sont sociales. A part la couleur des gilets je ne vois pas beaucoup de différences", a ajouté le responsable syndical. En novembre pourtant, il avait refusé tout lien avec le mouvement des "gilets jaunes" à cause de son discours anti-fiscal et des risques de récupération par l'extrême droite. Il a révisé son discours lorsque les revendications des "gilets jaunes" se sont élargies à la hausse du Smic, la "justice fiscale" ou davantage de services publics.

A côté de la CGT, appelaient également à manifester Solidaires, le NPA, le PCF, la France insoumise, Attac, des organisations de jeunesse comme l'Unef, l'UNL ou la Jeunesse ouvrière. Après des hésitations, la CFDT s'est finalement désistée, son numéro un Laurent Berger qualifiant les revendications de mardi de "liste à la Prévert".