Le contenant est aussi important que le contenu. Pour ne pas passer à côté des subtilités d'un vin, les verriers s'intéressent depuis une trentaine d'années à la forme des verres et à leur qualité d'un point de vue organoleptique, c'est-à-dire à leur façon de toucher nos sens. Pour eux, la plupart des verres de nos grands-parents ne fonctionnent pas. L'Autrichien Georg Riedel, qui possède une marque éponyme, a été le premier à créer des verres conçus pour la dégustation et différents selon les cépages et le type de vin.
Si cela oblige les consommateurs à amasser les ustensiles dans leur placard, la solution réside dans le verre universel comme l'explique le chroniqueur Olivier Poels dans l'émission La table des bons vivants, sur Europe 1.
"Le secret d'un verre tient dans son équilibre"
C'est le verre qui doit s'adapter à tous les types de vin, mais aussi au champagne. "La coupe et la flûte ne sont pas efficaces pour goûter de bons champagnes", prévient d'emblée le chroniqueur. "Le secret d'un verre tient dans l'équilibre qu'il a. Ses cotes, soit le diamètre au-dessus, la partie la plus large, la proportion, la hauteur et le buvant, résultent d'une recherche scientifique qui a conduit à élaborer des grands verres de dégustation", précise Olivier Poels.
Le chroniqueur tient dans sa main le produit d'une marque française, Royal Glass, imaginé par deux passionnés, Jean-Pierre Lagneau et Laurent Vialette. "Ils ont mis des années pour rechercher le verre qui révèle les qualités d'un vin", affirme Olivier Poels, en poursuivant : "On est là pour se faire plaisir, donc le verre doit être au service du vin, il ne doit pas mettre en avant les défauts. Ce verre est particulièrement bien équilibré". Les versions mécanisées de ce produit coûtent 12 euros, et il existe aussi des versions plus prestigieuses avec du cristal.