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avec AFP , modifié à
Vingt-sept ans après la condamnation d'Omar Raddad pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice a décidé jeudi de rouvrir le dossier, première étape vers une éventuelle révision du procès, a-t-on appris de source judiciaire. Gracié par Jacques Chirac, mais elle ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l'innocente pas.

Vingt-sept ans après la condamnation d'Omar Raddad pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice a décidé jeudi de rouvrir le dossier, première étape vers une éventuelle révision du procès, a-t-on appris de source judiciaire. Saisie par Omar Raddad d'une requête en révision, la commission d'instruction a ordonné un complément d'information, a précisé cette source. "Cette décision est un pas vers la révision", a déclaré à la presse l'avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noachovitch. "La bataille n'est pas terminée", a-t-elle lancé. 

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"Omar m'a tuer"

Désigné par l'inscription "Omar m'a tuer", tracée avec le sang de la victime sur la scène de crime, l'ex-jardinier avait essuyé un premier rejet d'une demande de révision en 2002. Sa nouvelle requête, dans l'une des affaires criminelles les plus énigmatiques et controversées de France, s'appuie sur les progrès de la science en matière d'ADN et sur une loi votée en juin 2014 qui assouplit les critères permettant d'obtenir la révision d'un procès.

Ce sont "des éléments probants mettant en doute la culpabilité d'Omar Raddad", avait assuré Me Noachovitch avant le rendu de la décision. Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l'époque, Omar Raddad a bénéficié d'une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d'une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l'innocente pas.