Emmanuel Grégoire Europe 1 2:17
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Ugo Pascolo , modifié à
Face à une certaine indiscipline des Parisiens sur les règles du confinement pour lutter contre le coronavirus, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire annonce un renforcement des verbalisations. 
INTERVIEW

Les Français ne restent pas assez chez eux. C'est ce qu'a déploré, jeudi, Emmanuel Macron regrettant que "trop" d'habitants continuaient à "prendre à la légère" les mesures de confinement prises pour lutter contre le coronavirus. C'est notamment le cas à Paris, où de nombreux habitants transforment les sorties exceptionnelles en promenade, parfois même en famille. Des pratiques "très dangereuses sur le plan sanitaire" rappelle au micro d'Europe 1 Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, qui compte bien y mettre un terme.

Au sujet de la polémique sur les marchés parisiens, notamment celui de Barbès qui était noir de monde mercredi malgré le confinement en vigueur, Emmanuel Grégoire affirme que "l'organisation a été revue", avec notamment une "baisse du nombre de vendeurs" et une "interdiction du non-alimentaire", mais aussi un "marquage au sol". Et de menacer : "Faute d'une amélioration d'ici vendredi après-midi, il n'y aura pas d'autres choix que de les fermer." 

Plus de verbalisations

"Ce n'est pas attentatoire aux libertés individuelles de se protéger soi-même et les autres, c'est l'inverse", insiste encore le premier adjoint à la mairie de Paris qui prévient que "les services de sécurité de proximité de Paris et la police nationale verbaliseront de plus en plus ceux qui contreviennent au bon sens".

Et de marteler : "C'est dans la proximité des contacts et la promiscuité que le risque est le plus grave et qu'il doit être combattu." Un rappel qui semble important au vu des "libertés prisent par certains parisiens", notamment sur les quais de Seine ce week-end, ou encore dans les parcs, malgré leur fermeture