Coronavirus : 91.824 infractions enregistrées pour non-respect des règles de confinement

Lors de cette première semaine de confinement, près de 100.000 infractions ont été recensées par le ministère de l'Intérieur, dimanche. Ce dernier appelle la population a respecter les règles pour lutter contre l'épidémie de coronavirus.
Un total de 91.824 infractions pour non-respect du confinement ont été relevées par les forces de l'ordre depuis la mise en place de cette mesure mardi à midi, a déclaré dimanche Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises. Le confinement a été mis en place pour lutter contre la propagation de l'épidémie de coronavirus .
Pour la seule journée de ce dimanche, 22.574 verbalisations ont été dressées, a complété Alain Thirion lors d'un point presse commun avec le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Depuis mardi, 1.738.907 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre dans l'hexagone. Ce dimanche, policiers et gendarmes ont procédé à environ 375.000 contrôles.
1.500 euros d'amende pour les récidivistes
Le préfet Thirion a rappelé qu'avec l'adoption du projet de loi d'urgence sanitaire, les sanctions seront renforcées en cas de récidive. "En cas de récidive dans les 15 jours, l'amende de 135 euros est portée à 1.500 euros", a fait valoir Alain Thirion.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Que sait-on de la durée de vie de l'épidémie ?
> Le point sur l'autorisation de sortie nécessaire pour se déplacer
> Pendant combien de temps sommes-nous contagieux ?
> Comment obtenir un arrêt de travail indemnisé pour pouvoir garder ses enfants ?
Dans le cas de quatre violations en trente jours, le non-respect du confinement deviendra un délit puni de 3.700 euros d'amende et de six mois de prison. Le texte adopté par les parlementaires autorise également les policiers municipaux à verbaliser les contrevenants aux règles de confinement.
La France comptait dimanche soir 674 décès dans des hôpitaux et 7.240 personnes hospitalisées à cause du coronavirus, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS).