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Covid-19 : la justice suspend la fermeture des salles de sport à Rennes

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a ordonné la suspension de l'exécution de l'arrêté préfectoral, qui avait pour objectif d'interdire l'accueil du public dans les salles de sports et gymnases de la métropole d'Ille-et-Vilaine.

Les salles de sport de Rennes ont obtenu jeudi gain de cause devant le tribunal administratif qui a suspendu la fermeture de ces établissements par arrêté préfectoral. Le juge des référés a ordonné la suspension de l'exécution de l'article 4 de l'arrêté de la préfète d'Ille-et-Vilaine qui prévoyait d'interdire l'accueil du public dans les salles de sports et gymnases situés sur le territoire de Rennes Métropole jusqu'au 10 octobre 2020.

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A Rennes, la requête des gérants de salles de sports qui contestaient un arrêté préfectoral du 25 septembre, a été suivie par le tribunal administratif contrairement à un premier revers à Bordeaux et à Nice mercredi. Les salles de sport et de fitness avaient perdu mercredi à Bordeaux le premier de la quinzaine de procès qu'elles ont lancés dans toute la France contre leur fermeture pour quinze jours dans les métropoles, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus .

"Une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière"

A Rennes Métropole, le taux d'incidence du Covid-10 est de 155,56 cas pour 100.000 habitants, a indiqué jeudi l'Agence régionale de santé (ARS). A Bordeaux, ce taux est de 140 pour 100.000 habitants sur Bordeaux, contre 170 il y a deux semaines. "La liste exhaustive des foyers de contamination recensés en Bretagne au 11 septembre 2020, en cours d'investigation ou maîtrisés, ne comporte aucun établissement de cette catégorie", note le juge des référés dans son ordonnance qui souligne que l'interdiction porte "une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière, déjà impactée par la fermeture imposée durant le confinement".

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Il a estimé qu'"en l'état des données et informations soumises au tribunal, les salles privées de sport ne pouvaient pas être regardées comme des lieux de propagation active du virus Covid-19". Il a ajouté que la mesure n'était pas "nécessaire et adaptée aux buts poursuivis" de lutte contre le virus.

 

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