Avec l’arrivée de patients atteints du Covid-19 des régions du grand Est et de l’Île-de-France, les hôpitaux des Pays de la Loire ont dû se réorganiser, se renforcer aussi pour faire face à cet afflux inhabituel de malades. Tout cela, évidemment, dans l’urgence.
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Un malade en rémission, un autre qui rentre chez lui
"Quand on a extubé les deux premiers patients de la région Grand Est, j’ai bien senti une forme de fierté partagée", témoigne auprès d’Europe 1 le professeur Alain Mercat, qui dirige le service de réanimation du CHU d’Angers. Un malade en rémission, un autre qui rentre chez lui. C’est aussi cela la réalité de la crise, de bonnes nouvelles qui vienne gonfler le moral des patients et des équipes dans les Pays-de-la Loire. Certains sont encore novices, et apprennent en accéléré.
"Nous avons mis en place, pour les infirmières qui viennent travailler en réanimation, alors qu’elle n’en avait pas fait depuis très longtemps, des formations très accélérées sur une demi-journée", explique le professeur Mercat. "On veille aussi, dans la formation des équipes, à ce qu’il puisse y avoir une ou deux infirmières très expérimentées qui puissent rassurer leurs collègues."
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75 malades arrivés du Grand Est et de l’Île-de-France
Des collègues qui n’avaient pas forcément l’habitude de travailler ensemble. "Il a fallu s’apprivoiser les uns les autres, apprendre à se connaitre assez rapidement puisque nous avons été impactés très vite", relève Jean-Claude Lacherade, chef de réanimation à La Roche-sur-Yon. Depuis le 26 mars et l’arrivée du premier TGV médicalisé reliant Strasbourg à Nantes, 75 malades originaires du Grand Est et de l’Île-de-France ont été hospitalisés dans les Pays-de-la-Loire.