Bac 2018 : "Concentrez-vous sur ce que vous maîtrisez un peu moins"

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Invitée d'Europe 1, Julie Mleczko, la rédactrice en chef de Studyrama, invite les futurs bacheliers à ne pas se laisser submerger par les révisions de dernière minute.
INTERVIEW

Ils sont 753.148 candidats à passer le bac cette année, et sans doute autant à stresser trois jours avant l'épreuve de philosophie. "Le premier conseil : c'est de prendre ça comme un challenge et pas comme un couperet qui va vous tomber dessus", explique Julie Mleczko, rédactrice en chef de Studyrama, et invitée vendredi à livrer sur Europe 1 Bonjour quelques recommandations de dernière minute.

Gagner des points. Pour ce dernier week-end de révision, cette journaliste conseille ainsi aux futurs bacheliers de se focaliser en priorité sur les points du programme qu'ils auraient eu tendance à laisser un peu de côté pendant l'année. "Concentrez-vous sur ce que vous maîtrisez un peu moins et qui peut vous faire gagner des points", souffle-t-elle. "On ne relit pas tout n'importe comment, mais on se concentre sur les choses sur lesquelles on a encore du mal. Les jeunes ne s'en rendent pas compte, mais il y a plein de choses qu'ils savent déjà".

Cinq heures de révision par jour. Néanmoins, il est important aussi de s'aérer l'esprit pour aborder cette épreuve le plus sereinement possible, et donc de ne pas bachoter à outrance. "Je n'imagine pas 48 heures non-stop de révision. On essaye de ne pas changer ses habitudes. J'espère qu'ils ont travaillé régulièrement ces derniers jours : quatre ou cinq heures de révisions, mais avec des pauses", détaille-t-elle. Et pour s'aménager des temps de détente, la Coupe du monde de football, lancée jeudi, offre un prétexte idéal.

Une bonne nuit de sommeil. Et la veille du jour J: "il faut relire quelques fiches, on le sait, la nuit porte conseil", rappelle Julie Mleczko. Avec un dernier avertissement : "évitez de vous coucher à trois heures du matin parce que vous allez sûrement vous lever tôt. Cinq heures, c'est le minimum pour être reposé et que le cerveau soit en capacité de travailler", conclut-elle.