Publicité
Publicité

Des objets nazis mis en vente sur Le Bon Coin, le site présente ses excuses

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
©

Une série d'annonces proposant étoiles jaunes, casquettes SS ou encore brassards nazis a échappé aux contrôles de la plateforme.

Le patron du site de petites annonces Le Bon Coin a présenté ses excuses après que des objets nazis ont été proposés à la vente sur la plateforme, tandis qu'une organisation juive annonçait son intention de porter plainte.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les excuses du PDG du site Leboncoin. Un internaute a posté samedi une série d'annonces proposant à la vente des objets nazis comme des étoiles jaunes, des casquettes allemandes SS ou encore des brassards nazis. Ces annonces, localisées à Argenteuil dans le Val d'Oise, ont été supprimées dans la journée de dimanche. "Je présente mes excuses à tous ceux qui, comme moi (...) ont été choqués", a réagi dimanche soir sur Twitter le PDG du site Antoine Jouteau, se disant "indigné" par "le contenu de ces annonces qui ne respectent pas nos règles de parution".

"Elles sont malheureusement passées à travers nos contrôles systématiques qui s'appliquent aux 800.000 nouvelles annonces quotidiennes", a-t-il poursuivi. Le site, a ajouté Antoine Jouteau, se réserve le droit "d'engager toutes les poursuites nécessaires vis-à-vis de l'auteur et responsable de l'annonce".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Porter plainte contre les vendeurs. De son côté, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), qui évoque des annonces "de nature antisémite notoire" a chargé "son conseil (...) de déposer plainte contre les auteurs de cette diffusion illicite", peut-on lire sur son site internet. Il a également demandé au ministre de l'Intérieur et à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), rattachée au Premier ministre, de "prendre toutes les mesures administratives et pénales pour faire interdire ce site". 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir