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Des substances nocives retrouvées dans des emballages en fibre végétale

Mathis Lang, édité par Éléa Lanceraux . 1 min

Les emballages en fibres végétales remplacent petit à petit les emballages plastiques, depuis quelques années, qui accompagnaient jusqu’alors nos pauses déjeuners. Une évolution motivée notamment par la loi “AGEC” de 2020, qui ambitionne de sortir du plastique jetable d'ici à 2040.

Depuis plusieurs années, les emballages en fibres végétales (type papier ou kraft) remplacent petit à petit les emballages plastiques qui accompagnaient jusqu’alors nos pauses déjeuners. Une évolution motivée notamment par la loi “AGEC” de 2020, qui ambitionne de sortir du plastique jetable d'ici à 2040.

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Dans un rapport publié cette semaine, l’association Consommation Logement Cadre de Vie a testé 5 emballages en fibre végétale. Malgré la bonne image dont ils jouissent, ces derniers ne sont pas aussi vertueux qu’il n’y paraît.

Des éléments nocifs pour la santé 

Un premier constat est fait, sur le plan de la santé, car des éléments nocifs y ont été détectés. Du bisphénol A par exemple, un perturbateur endocrinien, dans la boîte à pizza testée, ou encore du fluor organique dans une barquette à base de fibre de canne à sucre. 

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La raison, c'est que ces emballages sont souvent doublés d'un film plastique pour les rendre étanches. Les éléments nocifs migrent ainsi sur nos aliments, particulièrement lors de la chauffe. Une présence de plastique qui remet également en question le côté “durable” de ces emballages, comme l'explique Marine Bonavita, chargée de plaidoyer chez "Zero Waste".

"Le problème aujourd'hui, il est notamment sur les multi-matériaux des emballages, donc il va falloir les séparer pour pouvoir les envoyer dans des filières de recyclage adaptées. Il faut arrêter clairement les emballages, c'est inutile. Aujourd'hui, il y a des pratiques dont on peut facilement se passer, et ça en fait partie". 

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Pour les consommateurs, le mieux reste encore de privilégier des contenants réutilisables en verre ou en inox. Ils sont plus sûrs pour la santé et plus respectueux de l’environnement.