Des températures «jusqu'à 10 degrés au-dessus des moyennes de saison» début septembre : comment l'expliquer ?
14 départements sont toujours en vigilance orange canicule ce samedi, alors que la France est touchée par une importante vague de chaleur. "C'est du jamais-vu" pour un début septembre, assure Paul Marquis, prévisionniste chez I Météo, qui explique au micro d'Europe 1 les causes de cette augmentation des températures.
35,5 degrés à Chartres et Pontoise, 35 à Roissy et Orléans vendredi... Le mercure atteint des sommets en ce début septembre, du jamais-vu en cette période. Par conséquent, 14 départements d'Île-de-France et du Centre-Val-de-Loire restent en vigilance orange canicule ce samedi . Un événement tout à fait exceptionnel selon Paul Marquis, prévisionniste chez I Météo, qui affirme que "ces très fortes chaleurs sont totalement hors saison".
"Du jamais-vu pour la période"
Une vague de chaleur qui s'explique par un phénomène, "ce qu'on appelle un blocage en grand Oméga. On avait deux dépressions, d'un part sur l'Espagne et d'autre part sur la Grèce. Au milieu de cela, on a de la chaleur qui remonte du Maghreb et de l'Afrique en direction de la France, ce qui donne des canicules l'été. Mais c'est très rare d'avoir ce genre de synoptique avec des températures records au mois de septembre sur la quasi-totalité du pays. C'est du jamais-vu pour la période", assure Paul Marquis au micro d'Europe 1.
Des records de chaleurs pourraient même être battus. "On sera pendant ce week-end jusqu'à 10 degrés au-dessus des moyennes de saison la journée, et on aura des nuits tropicales, entre 20 et 22 degrés au minimum, ce qui est vraiment exceptionnellement chaud", ajoute le prévisionniste.