Deux militaires de la force française Barkhane au Sahel, du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l'Elysée.
"Le Président de la République a appris avec une très vive émotion la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin lors d'une opération dans la région de Tessalit au Mali", a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant qu'un troisième militaire avait été blessé dans l'explosion.
Le ministère des Armées présente ses condoléances aux familles, aux proches et aux frères d’armes du hussard parachutiste de 1re classe Arnaud VOLPE et du brigadier-chef de 1re classe S.T. du 1er RHP.@florence_parly rend hommage à ces 2 militaires morts pour la France. #MPLFhttps://t.co/j11b5WrPiF
— Ministère des Armées (@Armees_Gouv) September 5, 2020
45 soldats français sont morts au Mali depuis 2013
"Le Président de la République s'incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel", a ajouté l'Elysée qui, à la demande de la famille, n'a pas publié le nom de l'un des deux militaires tués.
L'opération Barkhane compte autour de 5.100 soldats. Au total, 45 soldats français, en comptant les deux militaires tués samedi, sont morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major. Un décompte qui n'intègre pas les accidents.
Exprimant ses "très sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches et à tous leurs frères d'armes", Emmanuel Macron a de nouveau appelé "à la mise en place sans délai d'une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes de son peuple, de l'ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua none d'une lutte efficace contre les terroristes".