Le ministère de l'Éducation a dévoilé ce mardi matin l'acte II du "choc des savoirs", qui doit permettre aux élèves de mieux comprendre et de mieux appliquer les savoirs. Parmi les mesures annoncées : l'instauration d'une épreuve de mathématiques en Première, et non plus en Terminale. De quoi permettre à la France de stopper son décrochage dans les classements internationaux ?
Le ministère de l’Éducation nationale a présenté l’acte II du "choc des savoirs", en référence à la réforme du "choc des savoirs" , portée en son temps par Gabriel Attal . Une série de mesures censées relever le niveau des élèves, notamment en français et en mathématiques.
Pour ce faire, le ministère a décidé d’instaurer une nouvelle épreuve au Bac : alors que d’ordinaire, ils ne passaient que le français, à partir de juin 2026, les élèves de Première auront aussi une épreuve anticipée de mathématiques.
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Maintenir le niveau
Concrètement, il y aura deux épreuves : une pour les élèves qui ont les maths en tronc commun et une autre pour les élèves qui ont choisi la spécialité mathématiques. "Pour les Première qui ne font pas la spé mathématiques, c’est plutôt une bonne chose. En revanche, si c’est pour relever le niveau des élèves français en mathématiques, j’ai peur que ça ne serve pas à grand-chose, c’est juste une rustine", estime Mérédith Abergel, professeur de mathématiques, au micro d'Europe 1.
Seuls les élèves qui auront choisi la spécialité des mathématiques auront des cours dans cette matière en Terminale. L'objectif est clair : arrêter la dégringolade du niveau des élèves, alors que la France occupe désormais la 26e place du classement Pisa, qui classe le niveau des élèves de près de 85 pays de l’OCDE.