Les habitants de Réding, dans le Grand Est ont poussé mercredi un "ouf" de soulagement. Le préfet de la Moselle a levé cette semaine l'obligation du port du masque dans les communes de moins de 2.500 habitants "au regard de l'amélioration notable des indicateurs sanitaires" dans le département. Alors que gouvernement disait mercredi "espérer fortement" que cela sera possible dans tout le territoire cet été, des villes et préfectures, comme dans le Grand Est et Nouvelle-Aquitaine, anticipent une levée de l'obligation.
"C'est chouette parce que moi, je transpire avec !", lance un habitant de Réding, sourire au lèvre et masque dans la poche. Une autre renchérit : "C'est un soulagement. Je vais m'en débarrasser le plus vite possible." Une partie non négligeable de la population, personnes âgées et femmes enceintes notamment, préfère toutefois jouer la prudence et garde son masque sur le visage.
"Ici il y a 2.550 habitants, ça s'est joué à un cheveu"
La commune de Dabo, située à quelques kilomètres, compte trop d'habitants pour profiter de la dérogation. "On est à 2.550 habitants à peu près, ça s'est joué à un cheveu. Si on avait pu tomber le masque ça aurait été pas mal, mais on va patienter encore un peu", se résigne le maire, Eric Weber. "Je préfère être avec une population dynamique et conserver le masque encore un peu. On va se consoler de cette manière là", sourit-il.
D'autres préfectures, dont celles de l'Ardèche et de la Creuse, avaient annoncé elles aussi ces derniers jours que le port du masque pouvait être abandonné en extérieur dans les endroits les moins peuplés, avant de se raviser. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait estimé lundi que la France allait "bientôt" arriver à un point où le masque ne sera plus obligatoire en extérieur, sans toutefois donner de date.