Une pratique qui est presque entrée dans les mœurs. Une semaine d’enseignement à distance pour tous, deux semaines de vacances pour les élèves de la France entière avant un retour à l’école le 26 avril, mais en distanciel pour les collèges et les lycées. Voilà ce qu'a annoncé Emmanuel Macron mercredi soir pour les établissements scolaires lors d'une nouvelle "adresse aux Français". Un an après les premiers enseignements à distance, les proviseurs sont confiants et affirment être complètement capables de basculer dès mardi en distanciel.
"On a beaucoup progressé"
Un processus d'autant plus simple à mettre en place quand il s'agit d'une courte période, comme c'est le cas ici. Globalement, les leçons ont été tirées depuis le premier confinement, confirme au micro d'Europe 1 Philippe Vincent, secrétaire général du Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale (SNPDEN). "On a beaucoup progressé sur les aspects techniques, comme la puissance des serveurs ou la bande passante. Pas mal de régions et de départements ont également équipé les élèves de terminaux divers et variés", explique-t-il. Mais le matériel n'est pas le seul à avoir progressé, puisque des formations ont été mises en place pour les enseignants.
Alors tout l'enjeu des prochains jours va être d'adapter les contenus. "On est sur de la consolidation d'apprentissage, des révisions du travail scolaire, mais pas sur des nouveaux apprentissages dans la configuration dégradée qu'est l'enseignement à distance", explique Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat UNSA.
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C'est au primaire que l'enseignement à distance est le plus difficile à mettre en œuvre, même si là aussi, il y a eu beaucoup d'efforts. Mais les élèves du premier degré vont finalement n'avoir que trois jours à distance (mardi, jeudi et vendredi), puisqu'ils reprendront le chemin de l'école le 26 avril.