Le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé lundi la fin du tirage au sort pour l'entrée dans les filières universitaires les plus demandées, dès la rentrée 2018, conformément aux promesses de la ministre de l'Enseignement supérieur.
"Oui" ou "oui, si". "Je n'ai jamais eu peur du mot sélection" mais "entre la sélection brutale et le tirage au sort, il existe une palette de solutions beaucoup plus souples, plus humaines et plus intelligentes", a insisté le chef du gouvernement lors de la présentation de ce plan étudiant. "Dans la plupart des cas, l'université dira 'oui'" au choix du bachelier et dans certains cas, elle dira 'oui, si', c'est-à-dire si le candidat accepte "un parcours adapté qui lui permette de réussir dans la filière qu'il a choisie", a précisé le Premier ministre.
Un investissement d'un milliard d'euros. Le plan étudiant et l'instauration de nouvelles modalités d'entrée à la fac seront financés par un investissement de près d'un milliard d'euros sur le quinquennat, dont 450 millions déjà annoncés dans le cadre du grand plan d'investissement (GPI).
Les étudiants au régime général. La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a par ailleurs annoncé que les étudiants qui dépendent actuellement d'un régime de sécurité sociale spécifique seront rattachés au régime général de la Sécurité sociale dès la rentrée 2018. "Notre système de sécurité sociale ne marche pas bien. Nous supprimerons la cotisation que [les étudiants] payent et nous transférerons au régime général la sécurité sociale des étudiants", a-t-elle déclaré, lors de la présentation d'un plan étudiant et de nouvelles mesures pour l'entrée à l'université.