C’est une date désormais imprimée dans la mémoire collective : le 17 mars 2020. Il y a trois ans, le tout premier confinement débutait à midi pile. Plus aucun contact avec l'extérieur, plus de déplacement non essentiel. L'objectif était de faire reculer l’épidémie de Covid-19. Trois ans plus tard, les Français ont retrouvé leur liberté de mouvement mais ont-ils conservé certains réflexes sanitaires ?
La peur d'être positif s'estompe
Essoufflé par les marches de la sortie de métro, Jean fait partie des rares passagers à avoir un masque sur le nez. "J'ai échappé à la tuberculose quand j'étais enfant, j'ai fait deux infarctus, j'ai un cancer de la vessie et je reste vivant. Je ne vais pas me faire contaminer par un malheureux qui me postillonne à la figure dans le métro" s'exclame-t-il au micro d'Europe 1.
Mais la peur d’être positif au Covid-19 s’estompe, trois ans après un premier confinement qui, lui, est encore dans tous esprits. "Je me souviens qu'au travail, la semaine juste avant, on se disait que ça allait aller, on était tous un peu dans le déni. C'était presque amusant entre guillemets parce que c'était tellement exceptionnel qu'on ne savait pas du tout vers quoi on allait", se rappelle cette passante.
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"On fait moins la bise"
Pourtant, trois ans plus tard, "la vie d'avant" est de retour, confie un Parisien croisé dans la rue. D'après Elisabeth, cela a quand même mis l'accent sur les problèmes sanitaires comme "se laver les mains, porter le masque, prêter attention aux autres".
Depuis la pandémie, certains continuent de faire attention à leur contact avec l'extérieur. Ces Parisiens prennent moins le métro ou n'embrassent plus certaines de leurs connaissances. "On fait moins la bise à ceux qu'on connaît moins bien, on la fait à ceux qu'on est content de retrouver", sourit cette Parisienne. Et optent aussi pour plus de télétravail.