Le corps d'une femme a été retrouvé sous les décombres, dimanche, au lendemain de l'explosion survenue rue de Trévise, dans le 9ème arrondissement de Paris, a indiqué le parquet à Europe 1. Le bilan de l'accident s'élève désormais à quatre morts, dont deux pompiers.
>> LIRE AUSSI -Explosion à Paris : qui sont les deux pompiers décédés ?
Deux pompiers et deux civils. Dimanche matin, les pompiers indiquaient qu'une femme habitant le bâtiment touché par l'explosion, due à une fuite de gaz, était toujours portée disparue. Si cela reste encore à confirmer, le corps de la personne retrouvée dans les décombres pourrait être celui de cette personne disparue, a indiqué une source proche de l'enquête.
Les trois autres victimes sont deux sapeurs-pompiers, âgés de 27 et 28 ans, et une touriste espagnole, décédés des suites de leurs blessures. Une dizaine de personnes ont par ailleurs été grièvement blessées, dont un pompier qui "est resté enseveli durant deux heures environ", mais ses jours ne sont plus en danger, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).
Des opérations toujours en cours. Une quarantaine de sapeurs-pompiers, dont des maîtres-chiens et des pompiers spécialisés du Groupement d'intervention en milieu périlleux (Grimp) et de la Recherche et sauvetage en milieu urbain (RSMu) déblayaient toujours les débris à la main, dimanche. "Il faut sécuriser et renforcer au fur et à mesure le bâtiment. Les opérations de déblaiement pourraient se poursuivre une bonne partie de la semaine", selon le porte-parole. Environ 150 habitants du quartier ont été évacués et ont dû être relogés suite au sinistre.
Les pompiers de Paris ont lancé une cagnotte pour soutenir les familles des deux sapeurs-pompiers tués dans l'explosion. Dimanche en fin de matinée, plus de 12.000 euros avaient été versés.
"Trop tôt pour identifier la cause", selon GRDF. La cause exacte de la violente explosion qui a soufflé un immeuble samedi à Paris. Il est "trop tôt pour identifier la cause de cet accident", a indiqué à l'AFP Christian Buffet, directeur exécutif de GRDF, précisant que le groupe se tenait à la disposition des enquêteurs afin qu'un tel drame "ne puisse pas se reproduire". Il s'agit d'un "accident assez exceptionnel, le plus grave et avec la plus grande ampleur depuis plus de dix ans", a-t-il poursuivi.