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Face à des prix de plus en plus élevés, une loi contre les tarifs des parkings hospitalier ?

Stéphane Burgatt . 1 min
Avec des prix de plus en plus élevés, une loi contre les tarifs des parking hospitalier ?
Avec des prix de plus en plus élevés, une loi contre les tarifs des parking hospitalier ? © Jérôme Leblois / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Un sentiment d'injustice pour les malades, leurs familles et leurs soignants. Le prix des parkings des hôpitaux est souvent jugé abusif et fixé sans transparence. Deux députés socialistes veulent déposer une proposition de loi pour garantir au moins une gratuité partielle. Le texte pourrait être étudié cette année à l'automne.

Malgré les tarifs, le parking de l'hôpital de la Timone, à Marseille, affiche encore complet. Huit euros, le temps d'une consultation de cardiologie pour Suzanne, une retraitée qui vient ici tous les mois, c'est l'incompréhension : "Ce n'est pas normal, c'est l'hôpital, ça devrait être gratuit. Mon compagnon a des difficultés pour marcher, il faut qu'on se gare ici, on n'a pas le choix". 

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Un sentiment d'injustice partagé par Marine, qui accompagne son petit garçon en pédiatrie : "Ils savent qu'on n'a pas le choix, alors ils en profitent. Mais pour le petit, je ne me sens pas de me garer loin. J'en ai souvent pour 10 euros de parking, pour une consultation. C'est cher, mais quand on n'a pas le choix, on paye". 

"Payer pour venir travailler, ce n'est pas entendable"

Les soignants, eux, ont un parking réservé dans l'enceinte de l'établissement, mais il est largement sous-dimensionné. En conséquence, beaucoup comme Alain se retrouvent à devoir payer : "Tout autour de l'hôpital, les places sont payantes, donc sur une journée de 12 heures, vous laissez beaucoup d'argent. Et si vous faites ça trois jours sur la semaine, ce n'est pas possible. Et ce n'est pas entendable de devoir payer pour venir travailler, parce que ce n'est pas rembourser". 

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Et selon l'infirmier et délégué CGT, Grégory Fontaine, cette situation va s'aggraver, avec l'extension de l'hôpital : "Il y a à peu près 1.500 agents qui viennent se garer au quotidien et nous avons fait le calcul : c'est quasiment 600 places qui vont bientôt manquer avec la construction du bâtiment mère/enfant. C'est énorme !", alerte le syndicaliste.