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Face aux survols de drones, la maison d'arrêt de Nancy-Maxéville se dote d'un brouilleur

Mélina Facchin (correspondante dans l'Est), édité par Gauthier Delomez - Mis à jour le . 1 min

La maison d'arrêt de Nancy-Maxéville est confrontée, comme beaucoup d'autres prisons en France, au fléau quotidien des survols de drones. L'établissement s'est doté d'un brouilleur fin 2024, qui commence à fournir de premiers résultats. Ces derniers restent cependant timides.

La mère de Véronique habite juste en face de la maison d'arrêt de Nancy-Maxéville, et sa fille voit très régulièrement passer des drones. "Au moins une fois par semaine, il y a un drone qui vole au-dessus de la prison. Et on voit quelque chose qui pend en-dessous du drone", relate-t-elle au micro d'Europe 1.

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Ce que confirme Fadila Doukhi, surveillante pénitentiaire et permanente Force Ouvrière Justice. "Toutes les nuits, on a des drones qui arrivent et qui essaient de livrer des téléphones portables, de la résine de cannabis, des armes. Les pilotes sont des personnes qui sont à l’extérieur, à des centaines de mètres voire des kilomètres. Ils sont très bien équipés", note-t-elle.

"Ils trouveront toujours un moyen pour pouvoir introduire des produits illicites"

Comme beaucoup de prisons en France, cette maison d'arrêt est confrontée quotidiennement à ce fléau. C'est pourquoi elle s'est dotée depuis fin 2024 d’un brouilleur de drones, qui commence à montrer des résultats. "Le drone, soit il reste sur place, soit il fait demi-tour, il tombe et on le récupère", renseigne Fadila Doukhi.

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Mais les colis sont alors tout simplement "parachutés", lancés par-dessus le mur de la prison. "Ils trouveront toujours un moyen pour pouvoir introduire des produits illicites", regrette la surveillante. Fadila Doukhi demande donc la mise en place d’un filet au-dessus de la maison d’arrêt. L’administration pénitentiaire précise également que "l’installation d’un dispositif qui permettrait de localiser les pilotes de drones" est à l’étude.