Le conseil d'administration d'EDF a approuvé jeudi une délibération permettant au groupe de faire une demande d'abrogation de l'exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim. Cette demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter la doyenne des centrales nucléaires françaises ne sera pas prise immédiatement, mais EDF devra l'"adresser (à l'État, ndlr) dans les six mois précédant" la mise en service de l'EPR de Flamanville, prévue à l'horizon 2019, a détaillé une des sources.
Promesse de campagne. La fermeture de Fessenheim était une promesse de campagne de François Hollande en 2012. La centrale ne sera finalement pas fermée avant la fin de son quinquennat, ce qui n'a pas empêché la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, de souligner "une bonne décision". "C'est enfin une bonne décision qui est prise dans la mesure où le caractère irréversible et inéluctable de la fermeture est explicitement actée dans la décision", a affirmé la ministre, qui assure que cette décision "sera actée juridiquement dans les prochains jours".