La France sort à peine de l'hiver mais plusieurs départs de feu ont déjà été recensés du côté du massif des Alpilles. Dans la caserne de Miramas, le sergent-chef Ben Abderramane se charge de contrôler les réservoirs d'eau stratégiques dans les massifs. Lui et ses hommes redoutent un été explosif. "C'est une bombe à retardement. Effectivement, ça va être catastrophique cette année", prévient-il.
>> LIRE AUSSI - Incendies : étudier le comportement des flammes, une technique pour ralentir les feux de forêt
Débroussaillage et feux préventifs
"On a déjà décidé de prendre des vacances seulement fin septembre, parce que ça va être un peu compliqué. On ne va pas laisser de département sans personnel", ajoute le sergent-chef. C'est pourquoi les autorités mettent l'accent sur le débroussaillage. Pas une mince affaire, selon Georges, qui vit dans un lotissement en pleine pinède, sur la Côte bleue.
"Moi ma maison je ne veux pas la perdre, c'est un patrimoine donc je fais tout le nécessaire. Je m'occupe de ma parcelle, mais il y a les voisins. Il faudrait que tout le monde s'en charge", s'inquiète-t-il.
Et dans la garrigue, les sapeurs-pompiers procèdent à des feux préventifs menés par Vincent Pastor, expert au groupement feux de forêt. "C'est un débroussaillement par le feu. Si on regarde, il y a moins de végétation. Donc forcément le feu, s'il a moins à consommer de matière, il s'arrête tout seul. C'est réalisé en période hivernale. Comme tout est calme", détaille l'expert. Toujours un œil sur la météo, les pompiers attendent désespérément un véritable épisode pluvieux d'ici à cet été.