Le gouvernement a fait adopter, à une large majorité, sa loi pour la conservation et la restauration de Notre-Dame de Paris. "C’est répondre à l’élan de générosité de nos concitoyens", a commenté à l’issue du vote le ministre de la Culture, Franck Riester. Cette loi prévoit la création d’un établissement public sous la tutelle du ministère de la Culture, qui sera dirigé par le général Jean-Louis Georgelin. Il est l’invité de la matinale d’Europe 1, ce lundi.
"Il n’y a pas lieu d’avoir une inquiétude démesurée". "La cathédrale, aujourd’hui, va aussi bien qu’elle peut aller. Depuis trois mois, un travail gigantesque a été fait, notamment par les architectes. Le chantier de restauration est bien parti. Si cela a été rendu possible, c’est grâce au travail et aux courages des pompiers".
Y a-t-il encore un risque, aujourd'hui, que la cathédrale s’écroule ? "Pas une seule pierre n’est tombée ! C’est un indice. Elle a été sécurisée, notamment trois pignons. Le point le plus sensible est la voûte, car nous n’y avons pas accès, tant que l’on n’aura pas construit un plancher, dessus et dessous. On ne peut pas faire un diagnostic précis. Cela se fera bientôt, à l’été 2020. Pour le moment, on consolide et on sécurise. Et parmi les choses les plus difficiles à faire, il y a le démontage de l’échafaudage autour de la flèche".
Général Georgelin au sujet de Notre-Dame :
— Europe 1 (@Europe1) July 22, 2019
"Depuis le 15 avril, pas une seule pierre n'est tombée. Tous les paramètres vont dans un sens plutôt optimiste."#Europe1pic.twitter.com/sNJyFeQuOD
"On a besoin d’argent, donc il faut continuer la souscription nationale". Cela voudrait-il dire qu’il y a un risque, à ce moment-là ? "Oui, il y a un risque, bien sûr. Il faut faire cela avec précision et discernement. Mais il n’y a pas lieu d’avoir une inquiétude démesurée". Quant au coût de la reconstruction, qui fait tant parler, Jean-Louis Georgelin l'assure : "Bien malin celui qui pourrait dire combien va coûter la restauration ! Moi, je ne sais pas ! On a besoin d’argent, donc il faut continuer la souscription nationale".