Il y a eu le match aller, le match retour, et même la belle. Trois bagarres sont survenues en à peine quelques jours dans les rues de Paris, entre ultra-gauche et ultra-droite, qui se disputaient depuis des semaines la tête des cortèges des "gilets jaunes".
Une plainte déposée par des militants d'ultra-droite. D’après les informations d'Europe 1, ces affrontements se sont soldés par une cinglante défaite de l’ultra-droite sur le plan physique. Plusieurs de ses militants ont été blessés, à tel point qu’ils ont déposé plainte, ce qui n’est pas dans leurs habitudes.
En revanche, l’ultra-gauche, victorieuse sur le terrain, a perdu sur le plan judiciaire. Une dizaine de ses membres ont été interpellés, dont l’un de ses leaders influents, Antonin Bernanos. Le jeune homme, très suivi par les antifas, dort à la prison de Fresnes depuis jeudi soir, ce qui pourrait émousser la détermination de certains militants de la mouvance anarcho-autonome, qui rejoignent habituellement les défilés des "gilets jaunes" pour casser.
Un important dispositif policier. Alors qu'ils avaient baptisé ce 23ème samedi "ultimatum 2", après l'"ultimatum 1" du 16 mars dernier, plusieurs envisagent finalement de se réserver pour le 1er mai. Ceux qui sortiront ce week-end devront faire face à un important dispositif policier, renforcé cette fois par des motards pour être encore plus réactif face aux casseurs.