Une des figures nationales du mouvement des "gilets jaunes", Maxime Nicolle a été interpellé samedi soir à Bordeaux où il était venu manifester dans l'après-midi, a indiqué la préfecture.
Arrêté puis libéré deux heures plus tard. Maxime Nicolle a été interpellé en début de soirée dans le centre de la capitale girondine où s'étaient rassemblés environ 200 manifestants décidés à mener une action nocturne. L'homme "faisait parti d'un attroupement à qui il a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et a incité les autres à faire de même", selon la préfecture. Maxime Nicolle est ressorti moins de deux heures plus tard de l'Hôtel de Police. "Il a été entendu en audition et laissé libre", a indiqué le parquet. À sa sortie, cette figure du mouvement a indiqué devant la presse qu'il "était en train de partir quand j'ai été interpellé".
49 personnes interpellées, selon la préfecture. Après avoir participé à la manifestation de "l'acte 10" des "gilets jaunes" samedi dernier à Toulouse, Maxime Nicolle était venu ce samedi à Bordeaux, une autre place forte du mouvement dans le sud-ouest. Ce samedi, environ 5.000 personnes, selon une estimation concordantes de médias dont l'AFP, ont participé à "l'acte 11", manifestation ponctuée d'accrochages, quoique d'une intensité moindre que les derniers week-ends. Quarante-neuf personnes ont été interpellées selon la préfecture, qui, pour la première fois depuis le début du mouvement, n'a pas communiqué sur les chiffres de la mobilisation.
Selfies et autographes. S'exprimant à des journalistes en début de rassemblement, Maxime Nicolle, avait lancé, "à ceux qui disent que le mouvement s'essouffle, je dis 'regardez'. Regardez ce qui se passe. On est au mois de janvier. On est toujours là. Et on sera là le temps qu'il faudra". Au cours de la journée, il avait aussi posé pour de nombreux selfies avec des "gilets jaunes", et signé quelques autographes.