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"Gilets jaunes" : près de 1.800 condamnations prononcées par la justice

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt depuis le début du mouvement des "gilets jaunes".
316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". © ALEX MARTIN / AFP

Selon le Premier ministre Edouard Philippe, près de 1.800 personnes ont été condamnées depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", et 1.400 sont encore en attente de jugement. 

La justice a prononcé près de 1.800 condamnations depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" mi-novembre, qui a été émaillé à plusieurs reprises de violences, a annoncé mardi Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale. "Depuis le début de ces événements, 1.796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1.422 personnes sont encore en attente de jugement ", a énuméré le chef du gouvernement lors de la séance des questions au gouvernement. Il répondait à une question du chef de file des députés MoDem, Patrick Mignola, sur le rétablissement de l'ordre républicain.

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1.300 comparutions immédiates. En outre, "plus de 1.300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt", a-t-il précisé. Edouard Philippe a rappelé que 13 personnes avaient été mises en examen pour les dégradations commises autour et à l'intérieur de l'Arc de Triomphe le 1er décembre, et que cinq autres avaient été mises en examen pour l'incendie le même jour de la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay. Après la prise à partie de policiers motocyclistes par des "gilets jaunes" le 22 décembre sur les Champs-Elysées, il a indiqué qu'une personne avait été interpellée le 31 décembre, mise en examen et placée en détention provisoire le 3 janvier.

Condamner unanimement les attaques contre les lieux de la République. Le Premier ministre a appelé, "au-delà de la sanction", "l'ensemble du pays à dire son indignation face à la mise en cause de lieux qui symbolisent notre République et notre démocratie" et "à dire son indignation face aux mises en cause des forces de l'ordre (...) qui assurent la sécurité". Il a condamné l'incendie samedi d'un véhicule de la mission antiterroriste Sentinelle. "Qui peut dire que cet acte est en quoi que soit l'expression d'une revendication sociale ? En rien. C'est une attaque grave contre ceux que nous sommes. Elle est condamnable", a-t-il déclaré.

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