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GRTgaz devient NaTran pour ancrer ses réseaux dans la transition énergétique

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Daniel Dorko / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 2 min
GRTgaz devient NaTran pour ancrer ses réseaux dans la transition énergétique
GRTgaz devient NaTran pour ancrer ses réseaux dans la transition énergétique © Daniel Dorko / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

NaTran est désormais le nouveau nom de GRTgaz, le principal gestionnaire français du transport de gaz. Le gestionnaire français, détenu à 60,8% par Engie et à 38,6% par la Caisse des dépôts, a opté pour ce nouveau nom, qui démontre leur "engagement fort dans la transition énergétique".

Le principal gestionnaire français du transport de gaz GRTgaz s'appelle désormais NaTran, un nouveau nom pour acter sa volonté de devenir un "acteur de référence" des réseaux qui achemineront les gaz de la transition énergétique (biométhane, hydrogène et CO2), a annoncé jeudi le groupe.

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"Ce nouveau nom évoque notre activité coeur de métier d'opérateur de transport" et "notre engagement fort dans la transition énergétique", a résumé Sandrine Meunier, directrice générale du groupe né en 2005 de la séparation des activités de production et commercialisation de l'ex-Gaz de France de celles de distribution et de transport.

"Nature" et "Transports" et "Transition" abrégés pour donner "NaTran"

La branche production et commercialisation avait fusionné avec Suez, avant de se rebaptiser Engie, en 2015, tandis que GRDF prenait en charge les activités de distribution, et GRTgaz, celles de transport. Selon GRTgaz, détenu à 60,8% par Engie et à 38,6% par la Caisse des dépôts, "NaTran" associe des abréviations des mots "Nature" et "Transports" et "Transition".

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L'entreprise gère un réseau de 32.000 km de canalisations reliées à l'Europe, qui transporte du gaz d'origine fossile aujourd'hui, mais qui est amené à se transformer pour répondre au défi de la décarbonation.

GRTgaz se prépare à transporter plus de biométhane (du gaz renouvelable) mais aussi, pour accompagner la décarbonation de l'industrie et des transports, de l'hydrogène et du CO2. Ce changement d'identité se double d'un nouveau projet d'entreprise NaTran2030 pour accélerer cette transformation et répondre aux défis de la neutralité carbone d'ici 2050.

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Pour cela, GrtGaz se dote d'objectifs "plus précis et plus proches": il groupe prévoit que, d'ici 2030, 50% de ses investissements annuels, aujourd'hui d'environ 400-450 millions d'euros, seront consacrés à la transition gazière (contre 25% aujourd'hui). Parallèlement, il confirme son objectif de multiplier par 5 la part de gaz renouvelables (biométhane) dans ses réseaux en France.

"Des besoins, des demandes de la part" des clients

En outre, il compte "faire émerger plus de 1.000 km de réseaux" dans la logistique de l'hydrogène bas carbone et du CO2 en Europe d'ici 2030. Le CO2 capté à partir d'usines et chaudières très émettrices sera acheminé vers des projets de stockage, évitant ainsi d'envoyer dans l'atmosphère ce gaz à effet de serre.

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Pour l'heure, parmi les cinq projets de transport d'hydrogène pilotés par GRTgaz, "les plus avancés" sont d'une part MosaHYc, un projet comportant 100 km de réseau en France et en Allemagne avec une mise en service prévue en 2028.

D'autre part, les corridors BarMar et Hyphen, qui vont traverser la France depuis l'Espagne jusqu'à l'Allemagne, avec une mise en service "aux alentours de 2030".

Malgré le coup de froid sur le secteur industriel de l'hydrogène vert, en panne de financements, le groupe se veut optimiste. "On confirme, nous, avoir des besoins, des demandes de la part de nos clients", a souligné Anthony Mazzenga, directeur du développement à GRTgaz.

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