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Sébastien Le Belzic
Quatre mois après l'attaque du Hamas en Israël, le président de la République Emmanuel Macron rend hommage aux victimes françaises du 7-Octobre. Et alors que la présence de la France insoumise fait polémique, des familles venues d'Israël font également le déplacement et appellent à ne pas oublier les otages. 

Près de quatre mois après l'attaque du Hamas sur le sol israélien qui a tué plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, Emmanuel Macron rend hommage ce mercredi aux victimes françaises du groupe terroriste. La cérémonie aux Invalides permettra au chef de l'État de saluer la mémoire de "42 concitoyens décédés". L'hommage se déroulera en présence de leurs familles, pour certaines, spécialement venues d'Israël. 

Un voyage symbolique

D'autres membres des familles des otages encore retenus dans la bande de Gaza seront également présents. Alignés devant les photos des otages lors de la conférence de presse organisée à l'ambassade d'Israël, ils témoignent de leur calvaire. Depuis quatre mois, ils sont sans nouvelle de certains de leurs proches kidnappés par le Hamas et retenus quelque part à Gaza.

"Il n'y a personne qui peut nous dire quelque chose", regrette une Israélienne présente à la voix tremblante et au français parfois hésitant. Ces familles israéliennes sont venues tout spécialement à Paris pour assister à cette cérémonie. Yshay Dan est l’oncle d’Ofer Kalderon – un des otages Français à Gaza : "Vous devez être comme Français, très fiers de faire ça. Nous, on est très fiers d'être Français aussi", assure-t-il au micro d'Europe 1. 

La présence d'LFI fait polémique

Pour lui, la venue d'une délégation de la France insoumise est une honte. "Ils ne devraient pas être à la cérémonie", juge l'Israélien. "Quand ils disent que ce qu'il s'est passé au sud d'Israël, c'est à cause d'Israël, ce n'est pas juste, c'est tout", poursuit l’oncle d’Ofer Kalderon, qui dira quelques mots mercredi aux Invalides.

Pour que cet hommage aux victimes du 7 octobre soit aussi un appel à la libération des otages toujours entre les mains du Hamas.