Mallaury vient de déposer sa fille de 9 ans à l'école privée de Saint-Genis-Laval près de Lyon. Cette mère d'élève a fait le choix du privé voici quelques années. Et en dépit des critiques qui s'abattent sur ce type d'enseignement, dans l'œil du cyclone avec la polémique autour de supposées dérives au collège-lycée catholique Stanislas, elle se dit très satisfaite de son choix.
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Mallaury salue notamment le "suivi rapproché, bienveillant et personnalisé" prodigué par l'établissement où sa fille est scolarisée. "Il y a une forme de bienveillance, de connaissance de chacun des élèves dans son individualité. Et dans la durée : d'une année sur l'autre, il y a une vraie continuité, il y a une passation des dossiers des enseignants aux autres. Il y a aussi un sérieux dans l'enseignement, une rigueur, une exigence aussi vis-à-vis des enfants... qui existe moins dans le public", estime-t-elle.
"Il n'y a aucune absence de professeur"
Même satisfaction chez Céline dont l'enfant est en CM1 à l'école Ste Marie St Joseph. Ici, l'absence des professeurs n'est pas un sujet. "Il n'y aucune absence de professeur. Quand un prof est absent, la directrice prend le relais ou alors un autre prof prend le relais, il n'y a vraiment aucun souci", assure cette mère de famille.
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Le fils d'Alexandra est, lui, inscrit depuis peu au lycée St-Thomas d'Aquin de Mornant. Pour son plus grand bonheur, explique sa mère. "Mon fils a retrouvé le plaisir d'aller à l'école. Les professeurs le suivent de près, l'aident beaucoup. Alors c'est vrai qu'on paie. Mais ça vaut le coup. Car il n'y a pas que l'apprentissage scolaire. Il y a aussi une ouverture au monde". Des parents pour qui il est important de continuer à bénéficier, en France, d'une alternative à l'enseignement public.