Sur le feu de Landiras, quatre nouvelles communes ont été contraintes d'évacuer totalement ou partiellement à cause de la progression du feu. Les habitants laissent tout ou presque sur place. Alors pour éviter les pillages, des points de contrôles tenus par les gendarmes barrent la route aux véhicules non autorisés. Des patrouilles circulent également pour surveiller les maisons. Europe 1 a pu embarquer avec l'une de ces équipes de gendarmerie.
Être attentif aux comportements suspects
Les gendarmes patrouillent sur la départementale D220 entre les communes de Guillos, Cabanac et Origne. Un 4x4 bleu a été repéré par le gendarme Clément et le brigadier Chef Pierre. Ils s'assurent que le conducteur est autorisé à être ici. Ils demandent notamment une pièce d'identité au conducteur. L'homme est en fait un bénévole qui participe à la lutte contre les reprises.
Un peu plus loin la voiture de gendarmerie pénètre dans un hameau au sud de Cabanac. "Il faut être attentif à toutes les habitations qui sont inoccupées. On surveille s'il n'y a pas de personne ou de comportement suspect dans les jardins et les véhicules."
Le portail d'une propriété est par exemple ouvert. Les gendarmes vérifient qu'il n'y pas de signe d'effraction et que les volets sont bien fermés. Au final, rien à signaler.
80 gendarmes sur la zone de feu
Pour Vincent Ferrier, le sous-préfet de Langon, il est essentiel que les habitants évacués aient la certitude que leurs maisons ne seront pas visitées. "Les secteurs évacués, on n'y revient pas, on a les forces de gendarmeries sur place. Elles, par contre, vont sur les sites. On a à la fois des gardes statiques de gendarmes et des unités qui se déplacent, qui sont mobiles. On est très attentifs afin de prévenir tout cambriolage."
En tout, ce sont 80 gendarmes qui sont positionnés sur la zone de feu. Un chiffre qui augmente à mesure que le périmètre de l'incendie s'agrandit.