Il y a un an, jour pour jour, le 12 juillet 2022, deux incendies se déclaraient en Gironde, à La Teste-de-Buch et à Landiras. 20.000 hectares brûlés et 30.000 habitants évacués. La promesse de moyens supplémentaires et conséquents avait été faite au plus haut niveau. Mais, un an après ce désastre écologique, en termes de moyens, qu'est-ce qui a changé par rapport à l'an dernier ?
Des camions supplémentaires
Après le début de ces incendies historiques, Étienne Guyot, le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, a insisté ce mercredi sur le déploiement de moyens aériens supplémentaires cet été dans le Sud-Ouest. Si les Canadairs, réclamés l'année dernière par certains élus, ne sont pas prépositionnés sur le tarmac de l'aéroport de Mérignac, les bombardiers d'eau sont bien sûr le goudron de la piste.
"On sait que, en cas de vigilance particulière, on peut prépositionner des moyens supplémentaires, des canadairs et d'autres hélicoptères. C'est ça qui est essentiel. Au-delà des moyens qui sont sur place, on pourra avoir très vite les autres moyens de les proposer", explique le représentant de l'État.
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Il y a aussi une adaptation aussi du matériel des CCF, les camions de lutte contre les feux de forêts. "Il faut que l'on adapte notre dispositif à la puissance des feux. Les cahiers des charges des CCF ont été modifiés, notamment pour avoir des lances pilotées de l'extérieur, pour éviter, lorsqu'on a des feux d'exposer trop les agents", détaille Marc Vermeulen, chef de corps des pompiers de Gironde.
Sans oublier des moyens de vidéo surveillance dans le massif forestier avec des systèmes d'intelligence artificielle pour renforcer la capacité de détection des incendies.