Une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire" a été ouverte contre X après la disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre dans le Tarn d'une mère de famille de 33 ans Delphine Jubillar, a indiqué mercredi le procureur de Toulouse. "Rien n'indique" que cette disparition "a pu être volontaire" et "ces faits se poursuivant depuis plus de sept jours accomplis revêtent désormais une qualification de nature criminelle", l'enquête est confiée à deux magistrats toulousains "au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire", a précisé Dominique Alzeari dans un communiqué.
Des volontaires venus de tout le département ont participé aux recherches mercredi
"Les recherches et investigations ayant mobilisé en continu des moyens considérables, ne discriminant aucune hypothèse à ce stade, n'ont pas permis de découvrir cette personne ou de déterminer les circonstances de sa disparition", souligne le magistrat. Les investigations autour de Cagnac-les-Mines (Tarn) étaient jusqu'à présent menées dans le cadre d'une enquête pour "disparition inquiétante" ouverte par le parquet d'Albi.
Au moment de sa disparition, cette femme mince aux longs cheveux bruns, qui travaillait dans une clinique d'Albi et était en instance de divorce à sa demande, était vêtue d'une doudoune blanche. Plus d'un millier de volontaires venus de tout le département ont participé mercredi toute la journée aux recherches avec l'espoir de "la retrouver avant les fêtes". Divers objets dont un couteau et un téléphone ont été retrouvés mais ne donnent "pas l'impression d'un rapprochement immédiat" avec la disparition de l'infirmière, selon une source proche de l'enquête.