INFO EUROPE 1 - JO Paris 2024 : un ordinateur avec des données sensibles volé au domicile d’une employée de Thales

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Mayalène Trémolet et Jean-Baptiste Marty // Crédit photo : Crédit MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP , modifié à
Dans la nuit de dimanche à lundi, à Sceaux, la police a été alertée d’un cambriolage de trois ordinateurs portables. L’un de ces ordinateurs renfermait des données sensibles sur l’organisation des Jeux olympiques, selon une source policière. L’entreprise Thales précise toutefois que l’employée ne travaille pas sur un programme de sécurité en lien avec l’événement.

La sécurité des Jeux olympiques de nouveau remise en cause ? Selon les informations d’Europe 1, un vol par effraction a eu lieu vers deux heures du matin, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril 2024, dans un pavillon de la ville de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine.

La victime ne travaille pas sur un programme de sécurité en lien avec les JO

Trois ordinateurs portables ont été dérobés. La victime, une employée de l’entreprise Thales, réveillée par le son d’une vitre cassée, a alerté les forces de l’ordre. Selon des sources policières, l’employée aurait déclaré que l’un des ordinateurs contenait des informations sensibles, sur la surveillance territoriale, dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques. Des ordinateurs cryptés et dont les données sont protégées par des codes.

Contactée par Europe 1, l’entreprise Thales nuance et précise que la victime ne travaille pas sur un programme de sécurité en lien avec les JO. Le groupe spécialisé dans la technologie envisage également de porter plainte après ce vol. Un vol dont les auteurs sont actuellement en fuite et activement recherchés.

Des appareils contenant des données sur les Jeux olympiques déjà dérobés ces derniers mois

Il ne s’agit pas du premier cas de vol d’ordinateur portable contenant des informations sur l’organisation des Jeux olympiques 2024. Déjà début mars, un ordinateur renfermant des informations sur l’évènement avait été volé à Drancy. Les données dérobées n’étaient pas considérées comme sensibles.

En février dernier, un ordinateur et des clés USB contenant le même type de renseignements, appartenant à un employé de la mairie de Paris, avaient été dérobés dans un train.