Ce ne pouvait pas être une visite de pure forme. Face à la détresse des commerçants du centre-ville, la ministre de la Transition écologique a pris le temps d'écouter notamment, Nicole très touchée par les inondations dans sa pharmacie. "Nous sommes morts, on a perdu 200.000 euros de solde. On est en catastrophe naturelle, on va déposer le dossier", soupire la sinistrée.
La présence gouvernementale est appréciée par Isabelle, gérante d'un magasin de vêtements. "Elle nous a déjà souhaité du courage, donc c'est déjà ça. Cela donne du baume au cœur de voir tout le monde qui nous parle, qui est là et qui nous soutient", confie-t-elle à Europe 1.
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Vers un changement d'approche des épisodes cévenols
Agnès Pannier-Runacher a assuré à l'ensemble des sinistrés le soutien, notamment financier, de l'État, mais face à cet épisode qui est appelé à se répéter, elle a prévenu que la France allait devoir changer son approche. "Tous ces travaux qu'on va devoir anticiper pour que ces investissements, qui nous coûteront peut-être aujourd'hui 1 euro, nous éviterons d'avoir demain des dégâts qui nous coûteront 100 euros", indique la ministre avant de rappeler que Michel Barnier allait lancer des discussions autour d'un nouveau plan d'adaptation au changement climatique.