Plusieurs militants de Greenpeace se sont introduits mardi vers 6h20 sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en Ardèche et certains se sont suspendus à un des bâtiments.
Pour souligner "les failles de sécurité". "Nous voulons pointer du doigt les failles de sécurité des piscines d'entreposage du combustible usé qui sont conçues comme des bâtiments classiques avec une faible résistance. Il suffirait de faire un trou pour avoir un feu de combustibles", a expliqué Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire et qui est sur place. "Ces bâtiments sont ceux qui contiennent le plus de radioactivité dans une centrale nucléaire, ils ne sont pas assez protégés face au risque d'attaques extérieures", ajoute l'ONG dans un communiqué.
[BREAKING] Our activists are back on the site of the #CruasMeysse nuclear plant to denounce the inaction of @EDFofficiel on the issue of nuclear security. #NuclearRiskpic.twitter.com/WLjMKI9iF6
— Greenpeace France (@greenpeacefr) November 28, 2017
[VIDÉO] Nos militants en action ce matin pour dénoncer le #RisqueNucléaire. La sécurité de millions de citoyens européens est en jeu. pic.twitter.com/345U5NnmyE
— Greenpeace France (@greenpeacefr) October 12, 2017
22 militants impliqués. 22 militants au total ont réussi à pénétrer sur le site. Une première équipe est allée à la rencontre des gendarmes pour expliquer l'action et s'est fait interpeller, une autre est allée vers le réacteur numéro quatre et une troisième a visé la piscine d'entreposage du combustible usé.
"Aucun impact sur la sûreté des installations". L'Autorité de la sûreté nucléaire (ASN), organisme indépendant, et EDF ont assuré mardi que cette intrusion n'avait "à ce stade aucune conséquence sur la sûreté des installations". De son côté, EDF a affirmé que "les intrus sont restés en dehors de la zone nucléaire".