Les réseaux sociaux peuvent affecter les enfants. 1:19
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Yasmina Kattou, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : B. BOISSONNET / BSIP / BSIP via AFP
Les vacances de la Toussaint ont débuté ce week-end dans un contexte particulier. Depuis deux semaines, le conflit entre l'Israël et le Hamas ainsi que les attentats d'Arras et de Bruxelles occupent l'esprit de beaucoup de Français, y compris les enfants. Mais concrètement, comment aborder ces sujets avec eux ?

Alors que les vacances de la Toussaint ont débuté ce week-end, une question se pose : comment aborder avec les enfants l'actualité du moment ? Terrorisme ou guerre, ces sujets sont difficiles à évoquer, surtout auprès des plus jeunes. Face à cela, faut-il leur en parler ou faire abstraction ? Pour l'occasion, la psychothérapeute Claire Dahan donne quelques pistes au micro d'Europe 1 pour entamer le dialogue.

Eviter les réseaux sociaux

Dans un premier temps, la spécialiste précise bien que les enfants sont au courant de tout. "Il faut leur demander ce qu'ils ont entendu. Comme tous les sujets délicats, on rebondit sur ce que savent les enfants. Et puis leur demander s'ils ont des questions et si ce n'est pas le cas, leur préciser qu'on sera là lorsqu'ils en auront", conseille la psychologue. Selon elle, dire aux plus jeunes que tout va bien se passer et qu'il n'y a peu de chance que cela arrive ne va pas les rassurer. "On peut rappeler à l'enfant que ce sont des choses qui sont très rares. C'est quelqu'un qui a fait des choses méchantes, interdites et sanctionnées par la loi", insiste Claire Dahan au micro d'Europe 1. Pour elle, il est primordial de remettre la place de la loi là-dedans.

Par ailleurs, les réseaux sociaux peuvent avoir une conséquence sur l'enfant. "Pour les adolescents qui consomment ces plateformes dans le contexte actuel, il faut vraiment leur demander de ne pas les fréquenter pour le moment", assure la spécialiste. Cela pourrait imprégner le cerveau des enfants de violence et d'agressivité, ce qui pourrait avoir un impact sur eux.