Pendant les Jeux olympiques de Paris, 800.000 personnes se déplaceront chaque jour en région parisienne. Plus de 300 kilomètres de voies seront réservées aux athlètes. Différents métiers travailleront pour les JO sur les routes d'Île-de-France. Cependant, plusieurs interrogations restent encore à lever concernant la gestion des transports pendant les Jeux olympiques de 2024.
Un défi technologique et technique
La principale question porte sur l'extension de la ligne 14 du métro au sud de Paris jusqu'à l'aéroport d'Orly et surtout au nord, jusqu'à la future gare de Saint-Denis-Pleyel, proche du village olympique et du Stade de France. "Sans elle, on sera mal", glisse une source proche du dossier à Europe 1.
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D'après Gilles Dansart, directeur du site Mobilettre, le timing est serré : "Le génie civil est fini. Les voies sont posées. Mais il faut beaucoup de temps pour avoir toutes les homologations de sécurité. D'autant plus qu'il n'y aura pas de conducteur sur cette ligne entièrement automatique. Les systèmes de pilotage et de supervisions sont essentiels. C'est vraiment un défi technologique et technique que d'être prêt pour juin 2024".
Reculer l'ouverture à la concurrence
L'autre sujet d'inquiétude est le climat social au sein de la RATP. "Il faut reculer ces échéances d'ouverture à la concurrence qui crée un désordre terrible pour Jean Castex, président de la RATP, pour donner de la visibilité à ces personnels et à ces recrutements", explique le député de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu, co-auteur d'une mission parlementaire sur les Jeux.
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