Voilà, c'est fini pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Pendant 15 jours, les athlètes du monde entier, mais surtout les champions français nous ont fait vibrer, crier, pleurer. Chez certains, cela a peut-être fait naître une vocation. À la rentrée, nous pourrions assister à une hausse des inscriptions dans les clubs, c'est ce que l'on appelle "l'effet JO".
"Les clubs vont crouler sous les inscriptions à la rentrée"
Un effet qui sera forcément démultiplié avec des Jeux à la maison, surtout dans des disciplines qui ont brillé comme le ping-pong avec les frères Lebrun, médaillé de bronze : "Je pense qu'il n'y aura plus une seule table de tennis de table de disponible dans les magasins en France. Les clubs vont crouler sous les inscriptions à la rentrée", affirme David Lappartient, le président de Comité national olympique.
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Aujourd'hui, le mouvement sportif français compte 16,5 millions de licenciés, mais combien y en aura-t-il en septembre ? La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, se montre ambitieuse : "On a parlé avec plusieurs patrons de fédérations, notamment celle de rugby, pour essayer de regarder quel avait été l'impact de la Coupe du monde. Des Jeux réussis doivent nous permettre d'aller chercher 10 à 15% de nouveaux licenciés, soit près de 2,5 millions de licenciés supplémentaires".
Mais comment tous les accueillir ? Le ministère a investi 1,2 milliard d'euros dans des infrastructures et pour tous les sports : "Je pense par exemple au BMX. Je suis sûre qu'il y a plein de jeunes, de gamins qui vont avoir envie de s'y mettre. Ça tombe bien parce que, par exemple, des Pumptrack, on en a construit presque 340".
340 rampes qui doivent aussi permettre de faire émerger une nouvelle génération de champions, capables de ramener de futures médailles olympiques ou mondiales.