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Louise Sallé / Crédits photo : OLIVIER BLANCHET / DPPI / MILLEREAU PHILIPPE / KMSP / KMSP VIA AFP
De nombreux athlètes qui concourent aux JO de Paris ne sont pas des professionnels de leur sport. Et dans la délégation française, il y a cinq enseignants dont deux maitresses en maternelle : la championne de voile Sarah Steyaert et la marathonienne Mélody Julien. Elles se sont confiées sur leur double vie atypique au micro d'Europe 1.
TÉMOIGNAGE

Parmi les athlètes français qualifiés aux Jeux… Cinq sont enseignants ! Il s'agit de trois profs d’EPS et deux professeures des écoles. Toutes deux sont maîtresses en maternelle : Mélody Julien, marathonienne, et Sarah Steyaert, championne de voile, ont mis en pause leur vie d’institutrice cette année. Après avoir vécu une "double vie de prof et de sportive", elles reprendront en septembre leur quotidien pour la rentrée scolaire, après les Jeux olympiques de Paris.

Des valeurs communes

Pour ces deux athlètes, être professeur des écoles est un choix, une autre passion en plus du sport et un sas de décompression en dehors des compétitions pour Sarah Steyaert, membre de l’équipe de France de voile olympique : "J'ai eu besoin d'avoir quelque chose à côté. Certains n'ont pas forcément ce besoin-là. Après, j'ai plein de valeurs que j'ai en moi devant cette vie professionnelle d'athlète et que je véhicule au sein de mes classes. Par exemple : de l'entraide, de la générosité, de l'écoute, de la bienveillance…", énonce-t-elle.

Des valeurs transmises également par la marathonienne Mélody Julien, qui évite cependant  de parler records et performances à ses élèves… À une exception près. "Une fois, j'avais le championnat de France de semi-marathon et le lendemain j'étais revenue avec ma médaille pour leur montrer ! Ils étaient contents", raconte-t-elle en souriant.

Et après les Jeux, pas de vacances… La préparation de la rentrée commence. "Je n'ai pas de petite fleur accordée par l'Éducation Nationale pour me mettre en pause pendant un mois et demi pour récupérer. Pour moi, c'est dans un coin de ma tête. C'est en pause. J'ai plein de choses à vivre avant et je m'adapterai à la rentrée pour faire mon travail au mieux, comme je sais le faire", explique l'athlète. En septembre, ce sera aussi la fin de la carrière sportive de Sarah, qui espère combiner sa vie de maîtresse avec une activité d'entraîneur.