Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a reconnu mardi que pendant les JO de Paris 2024, la circulation routière (véhicules, bus RATP...) serait "compliquée" à Paris les jours de compétition et indiqué que les plans de circulation dans la capitale seraient présentés au plus tard début décembre. Le ministre, qui s'exprimait dans le cadre du premier congrès du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR), a précisé avoir tenu mardi matin "une réunion avec l'ensemble des acteurs du transport et le préfet de police de Paris".
"Ils seront hardcore"
"D'ici la fin novembre, au plus tard tout début décembre, les plans de circulation dans Paris tant attendus seront présentés. Je ne vous cache pas que ces plans de circulation, (...) ils seront hardcore", a indiqué le ministre aux professionnels, qui attendent ces plans notamment pour leurs livraisons. "Les jours de compétition, ce sera compliqué de circuler dans Paris", a-t-il admis. "Il y aura évidemment à la fois des dérogations, des règles particulières pour les professionnels", avec "une phase de consultation jusqu'au début de l'année prochaine", a-t-il ajouté.
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"Ensuite, il y aura une campagne d'information à la fois sur l'anticipation des jeux, comment faire en sorte qu'on ait un peu moins de déplacements (...) superflus pendant les Jeux", et "pour expliquer ce qui se passe pendant les Jeux : les plans, les dérogations, ceux qui ont le droit de circuler", a-t-il détaillé. "Il y aura une attention particulière, et dans les dérogations, et dans la communication amont, pour les professionnels et pour tous ceux qui vous approvisionnent", a ajouté Clément Beaune à l'adresse des professionnels du secteur.
Le ministre a par ailleurs été interpellé par les professionnels sur la hausse attendue de la taxe de séjour à Paris, pour financer les transports en Ile-de-France. "Il n'y avait pas de solution parfaite", a-t-il reconnu, "il fallait que quelqu'un paie" et "je ne crois pas que c'était soutenable d'avoir un pass Navigo qui serait passé entre 120 et 130 euros dans les quatre à cinq années qui viennent", a-t-il expliqué. "L'idée avec la taxe de séjour, et quand on se compare à d'autres métropoles européennes, elle n'était pas très élevée, c'est que les touristes contribuent au financement de transports publics supplémentaires", a-t-il ajouté, reconnaissant: "je sais que ce n'est pas du tout anodin".